Le Royaume du Maroc s’affûte pour un rayonnement mondial

Mise en place du Park Solaire NOOR pour la production de l’Energie verte, développement des secteurs de l’aéronautique et de l’automobile, construction de ports internationaux, pour ne citer que ceux-ci, le Maroc invente son avenir à travers les grands projets pharaoniques pour un rayonnement mondial.

L’émergence économique du Royaume du Maroc n’est plus hypothétique plutôt une réalité. Ce pays renforce sa visibilité sur le continent africain et dans le monde entier en faisant preuve de son savoir-faire dans les secteurs variés notamment l’économie verte, l’aéronautique, automobile, portuaire, énergétique, naval, etc. Ainsi, le Maroc s’impose comme deuxième investisseur en Afrique avec un capital de 10 milliards de dollar. Cette enveloppe est à l’origine de la création de 1000 entreprises et des milliers d’emplois. Lors de la célébration à Bujumbura de la Fête du Trône marquant le 26 ème anniversaire de l’accession au trône de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Chargé d’Affaires de l’Ambassade du Royaume du Maroc au Burundi, Abdelouahhab MAKHTARI, a souligné que « L’intérêt du Maroc pour l’Afrique s’est traduit par des actions concrètes, substantielles et porteuses de valeurs pour ses différents partenaires dans le cadre d’une politique de coopération ‘sud-sud’ »    

Profitant d’une stabilité politique et d’un climat des affaires favorable le Maroc veut dépasser le niveau de « made in Morroco » et atteindre celui de « envented in Morocco ». Ce pari n’est plus un rêve plutôt une réalité car dans certains secteurs les ingénieurs marocains ont prouvé leur éminence scientifique de pouvoir inventer. C’est le cas du secteur automobile où le premier moteur inventé au Maroc est déjà finalisé. « avec le Nouveau Modèle de Développement, Nous nous sommes attaché à consolider les attributs de cet essor socio-économique et à bâtir une économie compétitive, plus diversifiée et plus ouverte, dans un cadre macro-économique sain et stable’ et ‘grâce aux orientations stratégiques que le Maroc s’est tracées, les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique, des énergies renouvelables, des industries agroalimentaires et du tourisme qui constituent désormais un levier essentiel de notre économie émergente, tant en termes d’investissements qu’en matière de création d’emplois », indique Abdelouahhab MAKHTARI, citant le discours à la nation du Roi Mohammed VI,  à l’occasion du 26 ème anniversaire de l’accession au trône

En outre, le Maroc compte s’appuyer sur son expertise afin de contribuer à relever certains défis qui handicapent l’émergence économique de l’Afrique en général et l’enclavement de certains pays en particulier. Cette volonté est souligné par Abdelouahhab MAKHTARI, Chargé d’Affaires de l’Ambassade du Royaume du Maroc au Burundi dans le discours prononcé ce mercredi lors des cérémonies à Bujumbura de 26 ème anniversaire de l’accession au trône de Sa Majesté le Roi Mohammed VI « Et pour renforcer l’approche et la vision du Maroc envers l’Afrique, dans un contexte mondial vulnérable et incertain, marqué par une reconfiguration des relations internationales vers des partenariats d’intérêts, de proximité et du pragmatisme, notre pays sous le leadership visionnaire de Sa Majesté le Roi, a initié trois projets phares visant l’intégration régionale et le renforcement de la coopération ‘Sud-Sud’, à savoir : ‘Initiative Royale pour l’Atlantique’ ; ‘Le Gazoduc Africain-Atlantique’ et ‘L’initiative du Maroc pour Désenclaver les Pays du Sahel ». Pour le cas du Burundi, l’un des pays de l’Afrique centrale, le Maroc joue un rôle majeur. A titre illustratif, la Commission Mixte de Coopération (CMC) entre ces deux pas a signé le 12 mai 2025«  13 instruments juridiques couvrant plusieurs secteurs tels que l’agriculture, la santé, le tourisme, la formation professionnelle, les infrastructures, la décentralisation et la gouvernance locale, la Promotion et Protection Réciproque des Investissements, et autres Accords sont en cours de négociations », affirme Abdelouahhab MAKHTARI.

                                                                       Salvator Niyonizigiye.