A l’approche des élections législatives, l’association Parole et Action pour le Réveil des Consciences et de l’Evolution des Mentalités (PARCEM) fait son observation. Dans une conférence de presse tenue mardi 21 mai, la PARCEM fait une analyse sur le déroulement de la campagne électorale « mêlés d’entorses à relever ».
Faustin Ndikumana, Directeur exécutif du la PARCEM, indique que les candidats députés à la chambre basse du parlement Burundais devraient être des personnalités à moralité non douteuse. Selon lui, les candidats devraient présenter des projets de sociétés qui prouvent la capacité de leur futur rôle parlementaire. Ndikumana suggère que les projets de sociétés à présenter devant les électeurs doivent démontrer clairement la voie de sortie dans la crise du carburant, l’inflation vertigineuse qui atteint 40%, la carence des billets verts, la corruption qui gangrène le secteur public, l’injustice, niveau d’endettement intérieur et extérieur qui explose occasionnant l’insolvabilité du Burundi dans les institutions financières internationales.
Le patron de la PARCEM déplore, en outre, que lors de cette campagne législative, les véhicules de l’Etat et du carburant sont utilisés pour des fins de propagandes. Faustin regrette que les marchés et boutiques soient fermés lors de la campagne électorale ce qui constitue un manque à gagner pour la bonne marche de l’économie du pays. Cet activiste en droits humains demande à ceux qui sont concernés par le processus électoral de 2025 de corriger ces défis pour accompagner le bon déroulement du scrutin et l’essor de l’économie nationale.
Norbert Rucabihari